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11 janvier 2014 6 11 /01 /janvier /2014 15:38

 

Si beaucoup sont les magasins qui en cette période de solde ont ouverts leur portes très tôt et ferment le soir très tard, ce n'est pas le cas des grandes marques de luxe tel que Chanel ou Vuiton par exemple. En effet le secteur du luxe ne joue pas à ce jeu là, chez eux on ne brade pas, on ne fait pas de ristourne puisqu' elles estiment vendre un produit durable, elles ne font pas de soldes et ce à l'inverse des marques de mode .

 

Partant du principe de 'la mode c'est ce qui se démode" elles préfèrent pour écouler leur stock, faire des ventes exceptionnelles en toutes discrétions, loin de leur magasins ou des plateformes internet. Ainsi dans ce monde là, on ne parlera pas de ristourne mais d'offres spéciales ou de ventes exceptionnelles réservées aux très bonnes clientes. Par exemple chez Chanel, l'évènement à lieu chaque année à l'espace Champerret à Paris dans le 17ème sur invitation.

Mais il ne faudra pas s'attendre malgré tout à du - 50% ! les accessoires et les vêtements seront mis en vente à seulement - 10% ou -20 % ne viennent pas directement du magasin puisque  ils seraient entreposés pendant un ou deux ans près de Chantilly dans l'Oise et impossible de les essayer sans d'abord les avoir acheté.

Hermès organise également des ventes exceptionnelles ouvertes à tous dont la prochaine aura lieu le 15 janvier au Palais des Congrès de Paris (17ème).
Chez Vuiton, c'est le personnel qui en  profitent  en premier, seuls quelques clients privilégiés penvent ensuite profiter des réductions d'environ 50% lors de sa vente privée organisée à l'espace Clacquesin à Malakoff dans les Hauts de Seine.

 

Mais s'il y a bien quelsue chose à déporer ce sont les grandes marques de luxe qui préfèrent avoir recour à une solution radicale : détruire chaque année une partie des stocks de produits "démodable" qui n'ont pas été écoulés. C'e qui est pour eux un moyen de "maintenir la valeur'.

 

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21 juin 2013 5 21 /06 /juin /2013 12:24

Le cuir...que ferions nous sans le cuir ? bonne question n'est-ce pas. Puisque c'est grâce à lui que nous portons de jolies chaussures, que nous avons des sacs élégants et que bien sûr nous pouvons aménager nos intérieurs avec des meubles fait de cuir tel que canapés ou fauteuil. Nous retrouvons même le cuir dans le sexe, un brin sado-maso et nous voilà entourés de drôles de choses et tenues  en cuir.

 

Mais que savons nous de lui, si ce n'est qu'il nous rend élégant ou bien qu'il fasse phantasmer celui qui est là, planté devant vous, c'est à dire : l'Homme. Pas grand chose n'est-ce pas ?, pourtant il a tant de choses à nous dévoiler. C'est pourquoi dans les articles qui vont suivrent dans la catégorie Culture mode,  je parlerai des métiers du cuir et des différentes choses liés au cuir.

 

A + donc pour cette nouvelle aventure dans la Culture mode. 

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21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 08:30

Nous allons continuer cette page sur l'histoire de la mode et les marchandes de mode en espérant que ces articles vous plaisent.

 

L'INSPIRATION

La patronne faisait la réputation de la boutique puisqu'elle concevait et élaborait les nouveaux modèles. Pour cela elle pouvait s'inspirer de tableaux, de  protraits de grandes figures de l'histoire ou de répertoire de formes qu'elle s'échinait tout simplement renouveler.

 

LA CREATION

Les deux premières

Dans un atelier de marchande de mode il y a ce qu'on appelle les deux premières, l'une qui est la patronne s'occupe de la  parure et donc est l'artiste par exellence, elle est la mieux payé et impose ses volontés allant même jusqu'à faire des caprices.

Quand à la deuxième que l'on appelle "formière", elle construisait l'armature des créations, comme les chapeaux.

 

L'apprêteuse et la garnisseuse 

L'apprêteuse revêtait le squelette de tout ce qui constituait sa matière visible et sa couleur fondamentale (fond de chapeau), la garnisseuse quand à elle achevait enfin de lui donner sa singularité en ajoutant l'ornementation.

 

 

LA SUPERSTITION

Avant la livraison, les ouvrières sacrifiaient à un étrange rituel : elles crachaient dans le fond du chapeau afin qu'il plaise.

Paraît-il que plus on avait craché, plus on était certain que le chapeau ne reviendrait pas. De ce fait on le faisait circuler dans tout l'atelier et chaques demoiselles se devaient de faire ce sacrifice. Si le chapeau n'était pas accepté par le client, on invoquait le manque de salive.

Mais la superstition des modistes ne s'arrêtaient pas là, elle touchait aussi les épingles qu'il fallait bien se garder de laisser dans les noeuds ou les dentelles d'un chapeau : une seule épingle oubliée lui portait malchance et le faisait refuser !

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20 juin 2012 3 20 /06 /juin /2012 08:30

marchandesdemode500

 

Au 19ème siècle, on pouvait dire soit "marchande de mode" soit "modiste", ainsi on pourrait dire que "marchande de mode" est le nom élégant et "modiste" est le nom populaire. Un peu comme si on disait : aide ménagère parce que c'est mieux que de dire "femme de ménage" qui est plus commun.

 

Tandis qu'à la deuxième moitié du 19ème siècle les "grisettes" s'entassaient à l'abri des regards, les modistes s'affichaient avec fierté dans des maisons florissantes.

Qui donc est plus au courant de la mode que la marchande de modes qui l’invente ? Elle est à la fois artiste, chef d’entreprise, esthète … Elle vend en particulier des rubans, gazes, bonnets et ornements.

A l'intérieur du salon d'essayage il y régnait une ambiance éminement féminine, c'était avant tout un lieu de  plaisir où les élégants et les élégantes pouvaient choisir des modèles exposés sur pieds.

Bien souvent accro à la mode, les clients s'y laissaient faire l'article du dernier jupon à la mode ou bien de la fine dentelle qui évidemment était d'une qualité exceptionnelle !.

La marchande de mode vendait en particulier des rubans, gazes, bonnets et ornements, ainsi les clientes exprimaient leur préférences et leurs exigences, elles donnaient les détails de la robe qu'elle souhaitaient voir agrémenter par la modiste.

C'est à partir de ces indications que cette dernière exerçait son imagination et donnait naissance à un nouveau vêtement "à la mode".

tableaudeparistomeIIImarchandesdemode300detailclair

 

La diffusion des modèles

A l'origine, les modistes diffusaient leurs créations sur des poupées, que dans son Tableau de Paris (1783), Louis-Sébastien Mercier appelle "prototype inspirateur qui passait de Paris à Londres tous les mois et allait de là répandre ses grâces dans toute l 'Europe."

Puis vint la création de revues de mode, comme le journal des dames et de mode fondé en 1797.

 

Plusieurs executrices pour une seule boutique

 Différentes exécutrices s'affairaient dans les boutiques de marchandes de mode. Elles jouissaient toutes d'une situation privilégié et de salaires revalorisés, sauf peut-être pour celle des "trotteuses" qui payaient leur apprentissage en faisant la commission. Les apprêteuses quant à elles gagnaient pour leur part de 200 à 600 francs par an tandis que les premières touchaient de 1500 à 2000 franc en plus du repas pris à table avec la patronne ce qui était un grand privilège..

 


Dans le prochain article je vous parlerai d'où venait leur inspirations.

 

j'ai pris mes sources dans Wikipédia, Le magazine : Nos ancêtres Vie et métiers et sur paperblog.fr


 

à bientôt

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19 juin 2012 2 19 /06 /juin /2012 08:30

Hello,

 

Aujourd'hui nous allons parlé des marchandes de mode, je découperais ce sujet en plusieurs parties car il y a en beaucoup à dire, ainsi pour rendre la lecture aisée j'ai préféré faire des textes courts.

 

Les "modistes" incarnaient l'élite de la création textile.

 L'activité des marchandes de modes, plus communément appelées modistes, se développa avec l'importance inégalée donnée aux apparences au 18ème siècle. Dans leurs boutiques, elles créaient et proposaient quantité de vêtements, de chapeaux, de frivolités et d'accessoires. Ces parures, alors rassemblées sous l'appellation de "modes", pouvaient satisfaire le moindre désir des élégants. Ce métier était une activité presque exclusivement parisienne, les nouveautés en matière de mode ne parvenant en province qu'avec des mois de retard.

 

Au tout début de la naissance de ce métier qui par la suite fut exclusivement féminin était exercé par des hommes, ce fut Louis XVI qui demanda la création d'une nouvelle corporation entièrement féminine. C'est en 1776 lorsqu'il y eut l'abolition des corporations que les métiers de la mode assistèrent à la percée décisive du sexe dit "faible".

  robe très en vogue en 1776

 

On n'entrait pas dans la mode, on y était né

Leur inventivité, leur liberté et surtout leur prestance les distinguaient des simples couturières. Une modiste par exemple ne pouvait pas se permettre de paraître négligée ou d'être vue dans une rue "en cheveux", c'est à dire sans chapeau comme les couturières, avaient l'habitude de l'être.

Outre leur clientèle, leur maintien et leur tenue, le nombre restreint de modistes les confortait dans leur position sociale plutôt élevée. En effet en 1774 on comptait seulement une vingtaine alors qu'il  y avait 3000 couturières !

Les modistes étaient pour la plupart issues du  milieu de la petite bourgeoisie, et bon nombre d'entre elles avaient réussit à s'installer dans ce métier grâce à leurs relations. Leur savoir sur l'usage de la haute société leur permettait de mettre à profit les relations familiales pour développer leur clientèle. Souvent des enfants ou des épouses de merciers poursuivaient la carrière familiale en devenant marchandes de modes.

 


 

Dans le prochain article je vous parlerais de ce que l'on pouvait trouver chez la modiste, l'ambiance qui y régnait, leur salaire et comment se faisait la diffusion des modèles.

 


 

 

A Bientôt

 

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17 juin 2012 7 17 /06 /juin /2012 10:24

tableau de Diego Velàzquez "la couturière"

 

Comme je le disais dans l'article des "tailleurs urbains", la couturière était utiles pour les retouches, les ourlets et les finitions. Elles contribuaient donc à bâtir un vêtement.

LES TAILLEURS URBAINS et l'art du vêtement sur mesure

 

Il lui fallait trois ans d'apprentissage avant de pouvoir exercer son métier, elle était le plus souvent embaucher dans les ateliers des tailleurs, mais avec le changement de condition et la pétition présentée au roi en 1675, elles purent confectionner elles-même des habits et ainsi exercer leur métier soit chez les autres en se déplaçant chez l'habitant, soit chez elle.

une couturière confectionnant une robe de mariée

 

Dans les villages, les couturières de métier accueillaient durant l'hiver dans leurs ateliers des jeunes filles du village pour les initier à la couture.

En effet cela permettait aux jeunes filles de se parfaire aux devoirs de futures épouses, celles-entre autres de pouvoir raccomoder des vêtements car à cette époque rien ne se jetait.

 

Les couturières avaient la réputation de femmes légères. La plupart travaillant au domicile des autres et de ce fait étaient plus "exposées aux accidents de parcours", sans compter que leur longues journées de travail les amener à rentrer par les chemins à la nuit tombante, ce qui pouvaient les amener à faire quelques mauvaises rencontres.

Celles au contraire qui exercer leur métier toujours au chaud, sur des tissus propres avaient une image au dessus de leur conditions, mais malgré cela, cette réputation de légereté persistait lorsqu'elle était établie à son compte pour travailler chez elle, donc plus en sécurité.

 Ceux qu'elles attiraient étaient souvent d'une classe sociale ne permettant guère d'envisager un mariage, ainsi leur séduction n'était donc suivie d'aucun avenir durable.

 

 boîte à couture datant de 1955

 

De nos jours, la description du métier faite par studyrama n'a guère changé, à la différence est que les couturières n'ont plus cette réputation de femmes légères.

 Voici un extrait de studyrama

La clientèle  fréquentant une couturière est capable de payer ses vêtements plus cher que dans le commerce, car ceux-ci correspondent à ses envies et à sa morphologie. Le résultat final doit donc être irréprochable !

 

Le patron sur lequel elle travaille peut être un modèle unique proposé par l’acheteur, un patron déjà existant, voire même un modèle créé par la couturière elle-même.

Celle-ci doit  faire preuve de bon goût afin d’harmoniser formes, couleurs et matières.

Une fois le vêtement terminé, une couturière qui travaille sur une pièce unique pourra passer de nombreuses heures en essayages et en retouches, la patience est donc de mise. Plus qu'un métier, être couturière est une véritable vocation .

Formation :Le métier de couturière se prépare après un CAP couture flou ou un CAP tailleur dame.


Allez mesdames ou messieurs, si l'envie vous prend vous pouvez toujours aller faire un tour sur ce site pour vous faire confectionner un joli vêtment sur mesure..

www.la-couturiere.fr


Allez je vous dis à bientôt pour d'autres métiers autour de la mode.

 

 

 

 

 

 

j'ai pris mes sources dans le magazine : Nos ancêtres-Vie et métiers,  Wikipédia, studyrama

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9 juin 2012 6 09 /06 /juin /2012 08:00

 

Le commis du tailleur en charge de la livraison de la commande avait également pour lourde et difficile tâche de réclamer le paiement aux clients. Comme nous pouvons le deviner, celui-ci était très mal accueillit et la plupart du temps essuyait des reproches sur la qualité du drap ou encore la mauvaise confection des habits qui comme par hasard n'allait jamais bien lorsqu'il fallait en payer le prix. Et cela n'était rien, il y avait encore beaucoup d'autres idées saugrenues pour ne pas payer son tailleur !

 

Pour remédier à tous ses impayés, un tailleur a eu l'ingénieuse idée de placarder sur la porte cochère de sa boutique, les noms et les adresses des personnes qui n'avaient pas régler. Malheureusement l'histoire ne nous dit pas si il a obtenu gain de cause.

 

Une idée répandue laissait autrefois entendre qu''un tailleur gagne tant qu'il est tout à fait inutile de le payer".

L'ouvrage l'Histoire et ses métiers cite ainsi la mention suivante : "il faut donner pour cent francs de grandes redingotes coupées à drap ouvert, où il entre une quantité considérable de marchandises, soit en drap, soieries, garnitures... Il en est de même pour les habits ; et si l'on coupe, d'essais, de courses et de poignard (ce terme désignait les retouches) les pertes et les longs crédits, on verra que les frais sont bien plus élevés qu'on ne le pense."

 

Voilà j'espère que l'article sur le tailleur urbain et l'art du vêtement sur mesure ainsi que celui-ci vous a plût et vous dit à une prochaine fois pour un autre article sur les métiers autour de la mode.

 

LES TAILLEURS URBAINS et l'art du vêtement sur mesure

 

 

 

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8 juin 2012 5 08 /06 /juin /2012 10:06

Aujourd'hui dans Culture mode, j'ai eu envie de vous parler des tailleurs urbains qui est un ancien métier mais que l'on peut trouver encor de nos jours.

Etant donné qu'il y a beaucoup à dire sur ce métier et sur ce qui l'entoure, pour pas que mon article soit trop long à chaque fois, je vais le faire en 2 parties ainsi il sera plus aisé à le lire.

 

Le métier était réservé aux hommes. On les appelait tailleurs d'habit pour les différencier des tailleurs de pierre. Le tailleur dérivant du mot taille  qui voulait dire "coupe" créait les différentes pièces composant les vêtements d'après les désirs exprimé par leur clients.

 

Comment procède-t'on à la confection d'un habit ?

C'est assez simple et chaque couturière de nos jours se reconnaîtront dans les gestes à suivre.

Tout d'abord il prenait les mensurations, puis il définissait la forme du vêtement et choisissait le tissu. Venait ensuite le travail en atelier, il dessinait un premier patron appellé "patronage". Grâce à cette étape importante , prenait la naissance du vêtement.

Ensuite grâce au patron il pouvait découper le tissu et rassembler les différentes pièces à grands points.

C'est à l'essayage qu'on pouvait voir si il y avait certaines choses à rectifier. Parfois c'était le tailleur qui le faisait mais la grand majorité du temps c'était les couturières qui s'y collaient, il fallait ajuster le vêtement selon la morphologie pour un tombé parfait. Une fois cette étape de passé, on pouvait enfin coudre définitivement les pièces et rajouter les détails manquants comme la boutonnière, les poches, surpiqures...

des tailleurs dans la coupe et dans le choix du tissus

 

Le statut des tailleurs était important.

 

Dans les grands centres urbain, la majorité d'entre eux travaillaient pour une clientèle aisée, ce qui leur permettait d'avoir des revenus confortables.

 

Il existait une confrérie qui se réunissait à Paris à l'hôpital de la Trinité le jour de l'Ascension, sur les jetons de la communauté daté du XVIIème siècle il y avait sur le revers une paire de ciseaux de tailleurs entre deux houppes*.

 

Le plus célèbre tailleur fut Langlée qui se distinguait par un style bien à lui et qui habillat entre autre Mme de Sévigné.

 

Passage de : Sévigné-Lettres Suard

Le roi arrive ; le tailleur dit : Madame , il est fait pour vous. On comprend que c'est une galanterie; mais qui peut l'avoir faite? C'est Langlée , dit le roi. C'est Langlée assurément, dit madame de Montespan; personne que lui ne peut avoir imaginé une telle magnificence ; c'est Langlée , c'est Langlée : tout le monde répète, C'est Langlée; les échos en demeurent d'accord, et disent ,

 

Les tailleurs furent longtemps les seuls à vêtir tant les hommes que les femmes ! Jusqu'au XVIIème siècle ils avaient le privilège exclusive des habits d'homme mais aussi des robes féminines !!!  En effet, les couturières n'étaient pas habilitées à faire des vêtements et devaient s'en tenir à effectuer uniquement à coudre des ourlets, resserrer ou élargir les jupes...

 

La formation:

Les conditions de la formation des tailleurs,variaient selon les villes. Sous l'ancien Régime, l'apprenti tailleur parisien devait ainsi faire trois ans de formation puis trois ans de campagnonnage avant de réaliser un chef-d'oeuvre. il pouvait alors, après exament devant les maîtres, s'installer en tant qu'artisan.

 

  Barthélemy de Laffenas, un tailleur d'Henri   IV 

 

Barthélemy de Laffemas, né en 1544,  connu en tant qu'économiste français, fut un temps le tailleur d'Henri IV. En effet il entra à la cour de Nanterre à l'age de 18 ans. Mais il fit mauvaise fortune en travaillant pour une clientèle certes prestigieuse car en effet à cette époque les habits étaient particulièrement sobres et donnaient davantage au repassateur qu'au couturier !

 

 

Les formations à ce métier sont peu nombreuses et souvent inadaptées, et la main d’œuvre manque cruellement, dans tous les domaines : chez le maître-tailleur, dans les industries, ou dans les usines qui fabriquent la mesure industrielle, mais aussi dans le prêt-à-porter.

 

De nos jours il y a très peu de tailleurs en France, ainsi une association s'est monté afin de permettre à ceux qui le désirent de pouvoir passer un cap de tailleur.

L’Association pour la Formation des Tailleurs (A.F.T.) propose une formation continue à tous ceux qui souhaitent excercer ce métier. L'enseignement est supervisé par des Maîtres-Tailleurs et les stagiaires se rendent en entreprise pour y effectuer un stage au cours de leur formation

www.ecoledestailleurs.com

 

 

voici quelques sites à visiter des maîtres tailleurs si desfois vous voulez vous faire tailler un costar lol !

 

Le premier est le signe de l'élégance et de la modernité et le deuxième est chic et élégance avec un savoir faire puisque Lions Maitre Tailleur existe depuis 1926

http://maîtretailleur.fr

 

Lions Maître tailleur

 2 avenue Malaussena

Nice

http://alain.lions.free.fr

 son blog : http://lions-maitre-tailleur.over-blog.com/

 

 

 

J'ai pris mes sources dans : le magazine, Nos ancêtres vie et métier, Wikipédia, Wikisource et Lions Maître tailleur.

 

 

 

  A demain

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31 mai 2012 4 31 /05 /mai /2012 20:48

un atelier de corsetier

 

Le corsetier est un couturier spécialisé qui fabrique les corsets appellé autrefois"corps à baleines".

La fabrication revenait aux hommes car il fallait une certaine force pour coudre ensemble les nombreuses couches de toiles superposées et encollées d'amidon qui composait le corps du vêtement.

 

Entre les deux épaisseurs de toile, des baleines en bois puis en rotin venaient rigidifier l'ensemble. Elles étaient placés à intervalles réguliers sur tout les pourtours.

 

C'est tout d'abord au XVème siècle qu'il apparût à la cour d'Espagne .

Puis il se dévelloppa dans l'Europe et notamment en France à la Renaissance.

 

Le corset n'a jamais été un sous vêtement de plaisir, on pouvait voir dans l'ancêtre du corset comme "un diable au corps" nt il était un objet de torture pour les femmes.

Que reproche-t-on exactement au corset ?

 

 

Femme défaisant son corset

 

A partir de 1675 le métier est ouvert aux femmes, aussi aux XIXème avec le nombre d'utilisatrices du corset et la Révolution industrielle permet la fabrication de baleines, buscs et oeillets en acier.

Ainsi le métier d'artisanat devient industriel.

 corset en 1870

 

En 1870 on compte 4000 corsetières sur la seule ville de Paris.

 

Le corset était montré du doigt par de nombreux médecins, féministes, réformateursde costumes, Ils partent en guerre contre le corset, c'est "la campagne hygiéniste" qui commence.

Les mères et les filles sont soucieuses de leur santé, et il y a de quoi car en effet celui comporte beaucoup de désagréments :

D'abord, bien sûr, la constriction des organes internes. Capacités pulmonaire et stomacale diminuée, ptose et prolapsus dans les cas les plus graves, sont ses inconvénients majeurs... Mais aussi l'atrophie musculaire que le port quotidien pendant des années provoquait (muscles abdominaux et dans une moindre mesure dorsaux servent beaucoup moins), ainsi que les irritations sur les peaux surchauffées par le frottement quotidien et prolongé des baleines.

 

mais aussi par des moralistes et l'autorité religieuse. Sauf que eux ce n'est pas pour le confort et la douleur des femmes en tant qu'individus mais parce qu'ils voyent le corset comme une coqueterie satanique, empêchant à la femme d'enfanter correctement. Il fut longtemps considéré comme un vice.

 

Vers 1900, Inès Gaches-Sarraute corsetière de son état, créa son ingénieux nouveau patronage  qui fit rapidement fureur chez toutes les élégantes car elles pouvaient obtenir une taille encor plus fine avec celui-ci qui rappelons le était synonyme de beauté, c'est la fameuse taille S de l 'époque.

 

Fichier:Fig12Femme normale avec le corsetGaches-Sarraute.jpg corset formant taille en S

 

En 1930 il tente à disparaître, faisant place à la gaine élastique.

 

Dans les années 1950-60, la femme retrouve brièvement une vraie taille

 

 

Les corsetiers réapparaissent peu à peu depuis dix à vingt ans

 

Le corset fait un retour depuis la fin du XXème siècle,avec timidité dans les années 1980, marqué à lla fin des années 1990. Les vrais corsets existent à nouveau, en marques de prêt à porter ou fait sur mesure par des corsetiers, ils séduisent de nouveau les nouvelles mariées que les gothiques.

 

 Madonna et le fameux corset dessiné par Jean-Paul Gautier

 

gothique avec un corset

 

 

 

Je vous met deux liens de corsetiers si desfois ça vous intéresse, la première fait des corsets sur mesure et originaux. Ils sont prisés par les jeunes mariées. Une chose intéressante : elle se déplace.

La fée corsetée

www.fee-corsetee.com

 

La deuxième est tout en raffinement.

Les dessous de Vanille

www.vanillecreation.net

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15 mai 2012 2 15 /05 /mai /2012 08:30

Bonjour,

 

Me revoilà de nouveau pour un article sur l'histoire de la mode des années 90.

 

Les années 90....rien ne va plus, le chômage explose et il est de plus en plus difficile de joindre les deux bouts, c'est le changement radical. En effet après des décennies vouées à une consommation excessive on passe à l'inverse, nous n'achetons plus de la même façon et par conséquent  les habits suivent le mouvement, on recycle les basiques des années précédentes en y rajoutant des accessoires.

On arrête de s'intéresser au Corp en tant que tel, on cherche plutôt à mettre en avant son identité.

 

Ainsi le pantalon à patte d'eph et la salopette font leur grand retour et pour donner un nouveau look au plus basique des T-shirts on y rajoute des messages, des mini textes ou bien des smileys. Pour preuve le T-shirts petit bateau fait un malheur, ses ventes progressent de 1000% de 1995 à 2000.

 

On y retrouve les couleurs joyeuses tel que les chemises à fleurs hawaîennes et tartan sur les chemises, animaliers (vache, léopard, zèbre) sur les pantalons, foulard et autres accessoires.

 

La musique fait la mode

 En 1995 les filles copient le look girly des Spice-Girls, elles font revivre la mode des années 70 avec les paillettes et les chaussures plate forme.

 

Le look girly des Spice-Girl

 

Nirvana et le look grunge

Même si le groupe se veut anti-mode, il en devient pas moins un véritable phénomène de mode, les jeunes sont les plus preneurs de cette tenue vestimentaire. Ils affirment leur identité.

 le look grunge, véritable phénomène de mode

 

 

On se la joue vintageavec Vanessa Paradis

Autre habit, autre façon de voir, le look vintage et son style bohème... Les années 70 reviendrait donc en force ?

 look bohème de Vanessa Paradis

 

Mais c'est aussi l'age du sportwear avec jogging de toutes les couleurs. La marque Nike font vivre les baskets et devient avec Adidas la marque la plus portée.Du Nike sinon rien pour les années 90 lol !

 

 

marsCouverture du magazine ELLE  des années 90.

Celui-ci représente parfaitement le genre des années 90.

 

 

 

Et bien voilà, c'est le dernier article sur la série : l'histoire de la mode de 1920 à nos jours.

J'espère que vous avez pris du plaisir à lire tout ces articles, en tout cas moi j'ai pris du plaisir à les écrire, Toutes ces recherches m'ont apprit beaucoup de choses et j'espère qu'il en est de même pour vous.

 

Merci de m'avoir suivit et lut.

 

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